
When the deer et un disque typiquement pop, chargé d'une énergie positive imparable (Hey girl), adulte et lumineux. Et si je vous dis pop, positif et lumineux vous me dîtes? Brian Wilson évidemment. Maintes fois invoqué dans ce disque par The air we breathe notamment qui n'échappe pas aux harmonies vocales si évocatrices. Half awake, Half aware fait quant à lui office de Kinks test de service. La voix de Christian Hjelm plane sur de grandes plages harmoniques aux mélodies gambadantes. Mercury Rev s'en mordrait les doigts.
When the deer ne bouscule pas mais sait émouvoir tout en restant cohérent. Et finalement, on s'aperçoit bien vite que la première face de l'album est parfaite, somptueuse. Drove you miles et sa basse soignée, Let's head out et sa guitare surf si oldschool. Et puis on retourne. Et puis c'est pareil. Pas de titre en dessous, c'est court, c'est élégant et efficace, jusqu'au bout du bout de la treizième piste. NME l'avait vu, Morningside (Oh no ono) l'avait senti, et moi j'écoute et je trouve ça carrément bien. Ouais, vraiment bien.
En bref: Des nordiques à bonnets chaussent leurs boots pour nous délivrer 13 incantations pop influencées sixties d'une grande qualité et surtout d'une voluptueuse dignité.

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Le clip "Let’s head out" :
Les chansons mentionnées plus haut :
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