16 décembre 2016

Frank Zappa - Waka Jawaka (1972)

Au pied du mur, pas facile de parler de Zappa, de ma passion et fascination pour sa musique. J'ai beau y réfléchir, je crois que j'aime tout dans Zappa, tous les albums (tous ceux que j'ai écoutés), tous les orchestres qu'il a dirigés, ceux des années 60 avec les Mothers of Invention, ceux des années 70 (l'orchestre du live au Roxy, qui est sorti cette année en DVD : Monstrueux !), ceux des années 80, peut-être surtout eux, cette époque bizarre où Zappa prend des soli sur des rythmiques reggae, revisite de vieux morceaux, s'entoure d'une section de cuivres conséquente (live in Barcelona), et d'un chanteur fou absolument génial, alias Bobby Martin. Cette époque bizarre où les meilleurs adoptent les nouveaux synthés et autres trouvailles technologiques, sans aucun recul, pour des résultats aujourd'hui indigestes, alors que Zappa garde la tête froide, intègre de nouvelles sonorités sans en faire une fin en soi, et maintient un niveau musical hallucinant.


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04 décembre 2016

Meshuggah - Transbordeur de Lyon 27/11/16

Meshuggah : trois dates en France - Actu - La Grosse Radio Metal ...


Le meilleur groupe à grosses guitares du monde nous avait laissé un peu sur notre faim au mois de juillet à Montreux (voir dans ces colonnes), pas loin de passer pour un groupe un peu fatigué de tourner, en comparaison de papy Slayer plus en forme que jamais, et qui jouait juste après. Entre temps, nouvel album sorti en en novembre, plus rock'nroll, moins cérébral, enregistré live (ce qu'il n'avait pratiquement jamais fait, tant leur musique est complexe, et parfois difficilement jouable par les musiciens eux-mêmes!), le truc qui sonne méchant et agressif, et qui promettait un live bien costaud. C'est parti donc pour l'european tour de Meshuggah, avec nouvel album, nouveau set et nouveau light show, autant dire que les fans étaient bien chauds ce soir là ! D'autant plus que la setlist est censée se terminer sur "futur breed machine", tube absolu qui a fait prendre conscience du style meshuggien au moment de Destroy erase improve, et que le groupe ne joue plus en concert depuis 10 ans. Après avoir remercié la première partie d'être bien nulle (High on Fire, pour info, du Motorhead avec des plans stoner et quelques riffs à la Melvins, mais je me souviens surtout de la bière et des frites que j'ai pas pu manger parce que l'attente au bar à frites était trop importante), on peut passer aux choses sérieuses !


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