En n'omettant pas d'ouvrir leur set par les détonnants hymnes de leur incandescent Where The Wolf Bane Blooms qui les a fait émerger naguère........en 1983. Classe.
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@sylvain mullerium
Retrouvailles enfiévrées avec le Club, même si on aurait préféré pour toutes les parties qu'elles eussent lieu dans la plus rémunératrice Grande Salle. Nonobstant, ce sont les angelenos psyché de HooverIII qui ouvrent le bal. Et s'avèrent bien plus énervés sur scène que sur disque où ils sonnent comme des Tame Impala mous. Ici, ce serait davantage à King Lizzard And The Lizzard Wizzard qu'ils font penser. Et la comparaison est à leur avantage.
C'est une constante : le bubblegum et le glam rock ont été des courants aussi fugaces qu'impitoyables en termes de renommée. Plus encore que la pop sucrée et arrangée du premier courant finalement vouée à disparaître après l'émancipation des grands groupes du British Beat (Kinks, Who Pretty Things, Beatles en tête), le rock à paillettes en a laissé un paquet sur le bas-côté. Tout comme The Sweet ou Slade, Cockney Rebel a plus que connu son heure de gloire mais ne fait guère plus frétiller que l'oeil de la ménagère britannique nostalgique.
Où il fut question de musique qui ne s'arrête pas, de fission nucléaire, de transports ferroviaires et autoroutiers, de mémoire virtuelle, de coureurs cyclistes et bien de bien d'autres choses.
En 1990, la rumeur enflait : un groupe indé allait en remontrer aux charts du monde entier et...
Non, foin de fantasmes. Il n'était pas de groupe plus discret, plus confidentiel, plus best kept treasure que Swell. Et tous les efforts de Bernard Lenoir animateur zélé de nos soirées sur France Inter n'y feraient rien.
Loin des fastes du flower power, Frisco allait enfanter l'un des orchestres les plus jansénistes qui soient.