18 septembre 2007

The Coral - The Coral (2002)

Merci aux Inrocks qui m'ont permis de découvrir ce groupe par le biais d'une chronique du numéro 609 oréolant The Coral qui, je cite, "met au monde le plus grand album pop de son époque", rien que ça. Il n'en fallait pas plus pour aguiser ma curiosité au point d'acquérir la discographie du groupe liverpoolien. Finalement et contrairement à ce qui était annoncé, "Roots and echoes" n'était pas l'album tant attendu, l'album salvateur de la génération anglaise. Par contre, The Coral, simple éponyme, il l'était, lui.

Ils sont 6, ils ont 20 ans ou presque, et rien ne leur est impossible (dixit Laurie). Eternellement à l'ombre d' Arctic Monkeys et de son armée, James Skelly et sa clique puisent leur inspiration dans les chants anciens des sixties et le psychédélisme indomptable des seventies. Le tout dans des Converse bien twentiz. Je suis tombé amoureux de ce groupe au travers de 4 albums assez complémentaires, le meilleur étant celui que vous lisez. Quand le rock allie inventivité et maîtrise pour rendre hommage au folk et au country.

Ca y est on la tient, la plus belle chanson de notre époque, Shadow fall, court reggae rocké, classique instantané à la fois fédérateur et brisant. Une image? Hum... une guitare insaisissable filant le train d'un voyageur chantant. Pas évident de s'en remettre. Faites moi plaisir écoutez-la. Dreaming of you, deuxième titre parfait où la musique atteint à la fois l'universalité des Beatles et l'underground des Kinks dans une ballade de guitare de plus. Il faut dire que Spanish main démarre fort avec son approche martialle et fanfaronne du rock anglais, presque américaine. I remember when, quant à elle, procure des hérissements de poil lors d'envolées vocales et instrumentales au final en montagnes russes éprouvantes que Space Mountain lui même n'aurait pas renié.

Riffs Strokes, claviers Doors, finesse des textes et mélodies amples, ces quatres là n'ont pas fini de faire parler d'eux. Encore faudrait-il que nous nous y mettions. Sans doute l'une des plus belles surprises personnelles de cette année, The Coral transporte là où je ne comptais même pas aller. Et ce n'est pas Fab qui dira le contraire.

En bref: Premier effort et clef de voûte d'une discographie déjà plantureuse, The Coral ne dément pas à la traditionnelle magie de l'album éponyme. Depuis maintenant plusieurs mois en boucle sur ma platine. Du bonheur en barre.

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