20 juillet 2018

Belle & Sebastian + Nits - Nuits de Fourvières (Lyon) - 18/07/18


C'est peu dire le plaisir que l'on a de retrouver les Nits quelque quarante-cinq ans (!) après leurs débuts. Le meilleur groupe néerlandais que... tout le monde connaît, au succès d'estime confidentiel mais avéré, vient de pondre la bagatelle de 19 albums. auxquels s'ajoutent moult mini-Lp's, live et collaborations diverses; Et la passion, la bonne humeur sont toujours là.


En mode trio depuis quelques années, le très débonnaire et distingué Henk et ses deux inséparables acolytes Rob (batterie) et Robert (claviers) revisitent ce soir une carrière commencée dès 1974. Et qui, ça n'est pas un mince exploit ne comporte quasi aucune faute de goût, de nombreuses réussites voire des chefs d'oeuvre dans des genres aussi variés que la new wave, la folk, la pop et l'option plus cabaret qui leur sied désormais.

C'est d'ailleurs dans les envolées les plus pianistiques de leur imposant répertoire que vient puiser leur set 2018, ces albums plus middle-of-the-road qui ont fait leur gloire, OMSK, Adieu Sweet Banhof, In The Dutch Mountains et angst, leur petit dernier. Henk se fend d'introductions hilarantes sur chacune des chansons dans un français de cuisine savoureux. Le public est au diapason et la musicalité sans faille du légendaire groupe batave ne se dément pas. Les Nits ? On en redemande.


Belle And Sebastian sont légèrement plus nombreux, puisqu'ils déboulent à 9 sur scène, et entament illico par quelques hits qui ont fait leur renommée "récente" tels ce "I'm a cuckoo" qui ne compte pourtant pas parmi leurs meilleurs chansons. Ce soir, les aficionados de l'ancien" répertoire en seront pour leurs frais. A part quelques vieilles scies des débuts "Get me away from here, I'm dying" et "Dog on wheels", l'une de leurs toutes premières chansons, la part belle est donnée au répertoire le plus récent. Dans lequel on retrouve l'excellente et groovy "Sukie in the graveyard".

Entre blagues et clins d'oeil un peu convenus à la ville de Lyon et... à la Coupe du Monde, c'est un Stuart Murdoch étonnamment extraverti qui cabotine avec le public, invite tous les premiers rangs à le rejoindre sur scène, accepte bon enfant le jeter de coussins venus des travées - le festivalier lyonnais a le prose délicat.


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