28 octobre 2016

Preoccupations - s/t (2016)

Il n'y a qu'à imaginer de nouveaux fers de lance du rock français qui porteraient le patronyme de Fellaghas ou bien Néo-Destour ! Et on aura une idée de ce que le quatuor venu de Calgary (Canada) a pu endurer de son administration : concerts annulés, pression...

Bref, sans soute le nom de Viet Cong était-il devenu trop lourd à porter... Qu'importe le flacon ; pourvu qu'on ait l'ivresse  c'est ce qu'ont dû se dire Matt Flegel et ses copains, qui reviennent avec un album sombre, aux voix sépulcrales et à l'humeur toujours rieuse.


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27 octobre 2016

The Flying Machine - The Flying Machine (1969)

Si pas grand monde ne se souvient de ces machines volantes c'est sans doute à cause du groupe US du même nom emmené par James Taylor, pourtant pas plus prolifique que le groupe UK qui nous occupe. Assez vite catalogué "One hit wonder" pour ceux qui daignent bien s'en souvenir (l'imparable "Smile a little smile for me"), le quatuor de Tony Newman n'a en effet livré que deux albums complets (celui-ci et Down to Earth with The Flying Machine un an plus tard, que je n'ai pas encore eu la chance d'écouter mais qui n'est en fait qu'une version remaniée du même album). Mais loin de n'avoir qu'une seule cartouche dans leur chargeur, les Flying Machine déroulent sur ce disque court (30 minutes max) quantité de tubes calibrés pour d'ensoleillés dimanches matins.


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25 octobre 2016

Blues Pills - Paloma (Nîmes) - 23/10/16

courtesy of Olivia  Marco

Si un support-band donne le fil conducteur d'une soirée, alors pas de doute : ce nouveau This Is Not A Love Night ne fait pas la part belle aux tapettes. Les teutons de Kadavar, nantis d'un son énorme, déroulent en mode power trio leur stoner surpuissant et leurs références qui puisent dans la New wave of British Metal, battant le secret des riffs sacrés de Tommi I. et Jimmy P. Pillés on le sait par la NWOBM.


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23 octobre 2016

Nick Cave And The Bad Seeds - Skeleton Tree (2016)


Il y aura toujours des auditeurs sots - certains sont malheureusement critiques - pour refuser une démarche artistique, une orientation musicale, dès lors qu'elle ne correspond pas à leurs canons. (Dieu merci, la toujours pertinente Isabelle Chelley n'est pas de ceux là.)

Beaucoup associent ainsi Nick Cave exclusivement à ses toxiques ruades rock and roll, le cantonnant paresseusement à ce blues gospel déstructuré, frénétique et dérangé dont on peut trouver les meilleurs moments dans Tender Prey, Let Love In et Abattoir Blues notamment.


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