03 décembre 2007

Joy Division - Closer (1980)

Fallait bien que ça tombe quelque part, et on n'allait pas le laisser passer à coté de notre panier. Cet album est trop précieux.

Il revient de loin (1980) mais avec furie après l'excellent film Control de Anton Corbijn (2007). Rien n'irrite plus que cette batterie lente et plate, comme laissée pour compte. Pourtant, rien n'a lieu sans elle et la voix mortuaire et flottante du chanteur Ian Curtis. Ca vous flanque des frissons, vous voulez que ça démarre. Ca ne fait que ça, vous y êtes. Cette brume épaisse, lourde et envoûtante. C'est la magie de ce groupe décrit comme post punk.

On y est presque en effet, au punk. On l'effleure, on s'en fout. Le rythme est là, les riffs aussi, cinglant, mais c'est cette voix qui s'accouple avec la batterie à chaque tadan.

Cet album est une messe punk à la limite de la mort. Le chanteur lutte avec elle sur Isolation. Cette lutte finira par le perdre puisqu'il se pend un après-midi de cette année 1980.

On écoutera Closer puis le titre "Transmission" sur l'album Still et on n'oubliera pas non plus "Ceremony". Juste pour le peps, le beat et cette déchirure dans l'air. Ce trou que ca vous fait dans le bide, lorsque vous fermez votre porte et prenez le bus!
En- Joy!


free music

1 Comment:

Fabien said...

Yep Vade ! Je me suis permis de rajouter qques titres dont tu parlais plus deux incontournables... "She's lost control" et "Love will tear us apart"...